Proche Orient – la réponse des Eglises réformée et catholique

Consternée par le silence des Eglises, notre association, suite à une proposition de Lucette Woungli-Massaga et Hélène Küng, pasteures, a écrit à l’EERS et à l’Eglise catholique.

La Conférence des évêques de Suisse nous a ensuite envoyé une lettre dont nous avons apprécié la clarté.

En revanche, le Conseil de l’EERS – Eglise évangélique réformée de Suisse ne nous a répondu, de manière très décevante. Vous trouverez ici la lettre que nous avons envoyée en retour à ce Conseil. Nous y relevons l’absence d’engagement concret de l’EERS alors que les Chambres fédérales ont interrompu le soutien de la Suisse à l’UNWRA avant, peut-être, de le supprimer.

Ceci est grave : l’UNWRA, une agence de l’ONU, est la seule entité présente en effectif suffisant à Gaza pour apporter une aide substantielle aux victimes de la guerre.

Nous vous invitons à signer  une pétition urgente adressée au Conseil des Etats  demandant le maintien de cette aide.

Proche Orient : les Eglises se taisent

Chaque jour des nouvelles désastreuses nous viennent du Proche Orient. Le Conseil fédéral donne l’impression de soutenir le gouvernement de Netanyahou plutôt que de travailler à la mise sur pied de négociations de paix, selon la tradition de notre pays, dépositaire des Conventions de Genève.
De plus, nos autorités tergiversent au sujet de  la contribution de la Suisse à l’UNRWA, après l’avoir déjà fortement diminuée. Cette agence de l’ONU est le plus important acteur humanitaire à Gaza.

Pendant ce temps, nos Eglises se taisent. Une prise de parole de leur part permettrait pourtant aux victimes de voir leur dignité reconnue et donnerait une impulsion en faveur de la paix. Elle serait cohérente avec nos convictions chrétiennes.
Lucette Woungli-Massaga et Hélène Küng, pasteures, nous ont proposé un projet de lettre pour les interpeller : voir ici notre lettre à l’Eglise évangélique de Suisse et à la Conférence des évêques de Suisse.

 

Journée romande  –  Christianisme Solidaire

 » La vérité vous rendra libre  » (Jean 8, 32) : et si on en parlait calmement ?

Vous pouvez télécharger icle compte-rendu de la journée  du 21 septembre 2024, rédigé par Jean-Pierre Thévenaz, et les interventions de :

Que faire ? Nous rencontrer !

Les dégradations sociales, éthiques et écologiques actuelles suscitent souvent en nous un sentiment d’impuissance. Que faire ?

Plutôt que de baisser les bras, il vaut mieux nous rencontrer et voir ensemble comment nous pouvons résister, dans la mesure de nos possibilités, en réaffirmant les valeurs fondamentales qui constituent le socle de notre démocratie.

Sur notre page d’accueil, nous vous proposons ici deux belles rencontres :

samedi 21 septembre et mardi soir 24 septembre

La fin du journal Réformés ?

Dans le canton de Vaud, ce journal est envoyé gratuitement à toutes les personnes inscrites comme protestantes au contrôle des habitants ainsi qu’à toutes les personnes qui le demandent : un simple courriel suffit.


Il traverse une crise : voir ici l’article paru dans le Réformés d’octobre.
Cette crise, révélée ce printemps par Jacques Poget dans sa chronique sur Espace 2, a plusieurs enjeux :
– les emplois des journalistes de la rédaction de Réformés
– pour l’Eglise réformée, le sens de sa mission
– le fonctionnement de ses organes démocratiques.

Une amitié passe-muraille

Bethléem, d’un Noël impossible à un signe d’amitié

Un geste amical proposé en décembre 2023 par Jean-Bernard Livio, Shafique Keshavjee et Pierre Farron.

Habituellement, Noël à Bethléem est marqué par des manifestations populaires auxquelles prennent part chrétiens et musulmans de la ville ainsi que de nombreux touristes. Les chrétiens vivent ensuite leurs célébrations dans des églises, des communautés religieuses ou dans les chapelles de certaines institutions.

Cette année, plus personne ne peut entrer ou sortir de Bethléem. La situation économique est désastreuse dans cette ville qui vit à 60-70% de tourisme. Les hôtels et les restaurants ont dû licencier leurs employés. Les permis des 16’000 Palestiniens qui travaillaient en Israël ont été révoqués et l’Autorité palestinienne n’a toujours pas payé les salaires de ses employés.

Les autorités de la ville ont décidé renoncer aux festivités habituelles, en signe de deuil suite aux nombreux morts causés par la guerre et ses prolongements.

Que pouvons-nous faire ? Un geste simple, amical, dépourvu de tout jugement politique partisan et de toute polémique. Voir ici :